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Temps du récit

Aujourd'hui j'ai corrigé le dixième chapitre d'Ethernia. Un chapitre qui introduit Kemala au rêve éveillé et à la création imaginaire.

Encore une fois, comme dans un chapitre précédent de la première partie, c'est l'essentiel du chapitre qui se passe en rêve, du coup par cohérence je me suis dit que cette partie devrait être également en italique, et au présent.

Je ne sais pas si c'est une bonne idée cependant.

Cela me permet d'identifier clairement, pour un lecteur, ce qui est dans le rêve et ce qui ne l'est pas. J'espère juste qu'au niveau lecture, déjà, l'italique sur un si long passage ne soit pas difficile à lire, et que la narration au présent ne soit pas bancale. Car comme pour l'autre passage ; quand j'avais écris le premier jet en novembre j'avais mis tout ça au passé, ne faisant pas vraiment de différence dans la forme du coup, entre le rêve et la réalité. Du coup, j'ai du tout changer du passé vers le présent, parfois juste des terminaisons, souvent des formulations, changement de verbes qui passaient moins bien au présent de narration.

 

Bref. Avec ce début de 2e partie, je m'interroge aussi, encore une fois, sur l'intérêt du récit. Clairement, on a là trois chapitres qui ne sont que des dialogues, de l'introspection, et du lore. Alors oui, ça raconte quelque chose, mais c'est hyper posé quand même. Oui, on avance dans l'intrigue, par l'acquisition de certaines infos, l'évolution des pensées du protagoniste, mais est-ce que c'est intéressant ? Je ne sais pas.

Encore une fois, je dois me rappeler de prendre Ethernia comme une extension du lore, pas quelque chose que j'écris pour avoir une reconnaissance ni rien. J'écris simplement ce qui doit être raconté, ce que j'ai voulu étoffer. Tant pis si ça ne ressemble pas à ce qu'on attendrait d'une histoire de fantasy.

Osef les regards extérieurs, je m'en préoccuperai quand il y en aura.